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Le leadership de l’ICA – à saveur internationale

Par Jason Malone, FICA, président de la Direction des affaires internationales de l’ICA et actuel ambassadeur international de l’ICA

Qu’il s’agisse de mises à jour sur la norme IFRS 17 ou d’annonces concernant le renouvellement de l’Association actuarielle internationale (AAI), la Direction des affaires internationales de l’ICA vise à informer ses membres sur des questions d’intérêt d’envergure internationale. Nous sommes fiers de souligner les réalisations de la nouvelle présidente désignée de l’AAI, Micheline Dionne, FICA, ancienne présidente de l’ICA et de la Commission des relations internationales de l’ICA.

Cheffe de file de longue date sur la scène internationale, Micheline a mis à profit son expertise pour contribuer à l’élaboration des normes internationales de pratique actuarielle (NIPA), aux discussions sur les risques associés au climat et plus encore.

Vers le sommet

Depuis 2009, Micheline contribue activement au statut de la profession à l’échelle mondiale. À titre de présidente de l’ICA à l’époque, elle a d’abord participé aux réunions de l’AAI et elle a appris le travail essentiel accompli par ses comités. N’étant pas une personne passive, Micheline s’est intéressée au Comité de la comptabilité des assurances de l’AAI et à ses travaux axés sur l’IFRS 17, devenant vice‑présidente du comité par la suite, en 2012.

Grâce à son dévouement et à son engagement indéfectibles, elle a rapidement dirigé l’élaboration de la NIPA 4 – le modèle de norme actuarielle accompagnant l’IFRS 17, qui est maintenant proposée pour adaptation à la partie 2000 des normes canadiennes. Une fois cette tâche terminée en 2019, Micheline a dirigé les travaux de l’AAI en matière de risques climatiques, elle est devenue présidente du Groupe de travail de l’AAI sur les risques climatiques (GTRC), puis présidente du Forum de l’AAI sur les ressources et l’environnement.

Sous sa gouverne, le GTRC a publié trois des huit articles prévus. Le quatrième document a été diffusé aux fins de commentaires et les travaux sur le cinquième ont débuté. Entre-temps, elle a activement participé aux travaux du Forum de l’assurance durable organisé par l’ONU et au Groupe d’experts intergouvernemental des Nations Unies sur l’évolution du climat.

« Ce fut deux années extraordinaires au cours desquelles j’ai assisté à la croissance considérable de l’intérêt pour le risque associé au climat, affirme Micheline. Je recommande vivement aux membres de l’ICA de lire les documents de l’AAI (en anglais) pour constater l’excellent travail accompli par les associations actuarielles partout dans le monde. »

Pendant toutes ces années de travail à l’AAI, Micheline a vu l’organisme accomplir de grandes choses, dont plusieurs ont contribué à l’essor de la profession. Elle poursuit en utilisant l’exemple de l’IFRS 17 :

« Cela a obligé les actuaires à travailler avec l’IFRS Foundation, étant donné que les comptables n’étaient pas à l’aise avec le concept d’évaluation fondé sur de faibles probabilités et de grands nombres. Auparavant, la perspective comptable ne tenait pas compte des faibles probabilités. Maintenant, la loi des grands nombres est reconnue. Grâce à la participation des actuaires, la façon dont les comptables déclarent les événements incertains a changé. Ainsi, non seulement la profession a‑t‑elle été reconnue à l’échelle mondiale par l’entremise de l’AAI, elle a également permis d’interagir avec d’autres professions et de les influencer. »

L’AAI

Le principal avantage de l’AAI, c’est qu’elle recueille efficacement les points de vue des actuaires du monde entier. Elle renforce l’image de marque de la profession et elle favorise une collaboration plus efficace entre les organisations supranationales comme l’Association internationale des contrôleurs d’assurance, l’International Accounting Standards Board, l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’Association internationale de la sécurité sociale et l’Organisation internationale du Travail.

Parler d’une seule voix fait de l’AAI un puissant mécanisme d’établissement de relations qui encourage les organisations transnationales à s’appuyer sur la profession actuarielle plutôt que de chercher ailleurs.

La fierté de Micheline à l’égard de la longue participation de l’ICA à l’AAI est inébranlable et, à ce titre, elle félicite l’ancien président de l’ICA et de l’AAI (1995‑1996), Paul McCrossan. « Paul avait la qualité de comprendre que nous sommes plus forts ensemble qu’individuellement, ce qui a mené à la structure actuelle de l’AAI en tant qu’association d’associations », explique Micheline. Elle se souvient également d’un autre ancien président de l’ICA, Jacques Lafrance, qui, lors des discussions animées et opposées au conseil de l’AAI au sujet de l’orientation stratégique de l’Association, affirmait que « l’AAI était en fait la somme de nombreuses parties – elle sert tous ses membres plutôt qu’un seul ». Ces valeurs, conjuguées à la conviction que les contributions de l’ICA à l’AAI sont fondées sur l’intérêt public plutôt que sur ses propres besoins, continuent d’inspirer le travail de Micheline.

Il est extrêmement précieux pour l’ICA de tenir compte des points de vue et du contexte des autres associations actuarielles, et l’AAI est l’intermédiaire parfait pour cela. Cette démarche permet à l’ICA de partager ses points de vue et d’influencer l’orientation de la profession. Ces contributions renforcent la reconnaissance des actuaires à l’échelle mondiale, ce qui profite à tous les actuaires, y compris ceux du Canada.

Le parcours du leadership se poursuit

En 2016, Micheline a été nommée première ambassadrice internationale de l’Institut par le Conseil d’administration de l’ICA. À ce titre, elle a servi l’Institut en participant à des réunions bilatérales avec des organisations du monde entier, une constante qui a aidé les dirigeants et dirigeantes de l’ICA à s’y retrouver dans les dossiers internationaux pendant cinq ans.

Pour Micheline, la question de savoir pourquoi elle s’est impliquée était simple : curieuse et soucieuse d’autrui, elle saisissait les nombreux avantages de la collaboration internationale.

C’est avec fierté que l’ICA souhaite bonne chance à Micheline. L’organisation a confiance en sa nomination à titre de présidente de l’AAI en 2023. La profession bénéficiera de son leadership solide. Mais ce n’est pas seulement l’ICA qui attend avec impatience Micheline à la barre. Roseanne Harris, présidente de l’AAI, déclare :

L’AAI est très reconnaissante à Micheline pour sa participation active au sein de l’Association, pour les nombreux rôles de direction qu’elle a joués depuis 2013 et pour sa contribution exceptionnelle à la profession actuarielle mondiale. L’excellence de son leadership et ses conseils à titre de présidente du Groupe de travail de l’AAI sur les risques climatiques ont donné lieu à la publication d’une série de documents utiles de l’AAI sur les risques climatiques au cours des deux dernières années. Ces documents ont été bien accueillis par nos intervenants supranationaux et ont préparé la signature d’un protocole d’entente avec le Sustainable Insurance Forum de l’Institut de stabilité financière. C’est grâce au dévouement et à l’enthousiasme de bénévoles comme vous que l’AAI est en mesure de continuer à faire progresser la profession actuarielle à travers le monde.

Notre profession est sans cesse confrontée à de nouveaux défis, qu’il s’agisse d’une pandémie en constante évolution, des risques associés au climat, des normes comptables ou de la science des données. Suivez les conseils de Micheline et participez aux initiatives de l’ICA ou à nos activités sur la scène internationale. Vous serez richement récompensés pour vos efforts.

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